Fondée en 1478, la Confrérie de
S. Roch, fut déclarée Scuola Grande en 1480
par le Conseil des Dix.
Après avoir fixé son premier siège dans l’église
de S.Giuliano, put se déplacer dans l’église des
Frari et commencer à bâtir une Chapelle en 1478.
Après être entrée en possession de la dépouille
mortelle du Saint, déposée provisoirement dans
l’église de S.Geminiano dans la place S.Marco, la
confrérie décidait de détruire la Chapelle en 1485
et de se déplacer près du campo S.Stefano, ensuite
à S.Silvestro (près du Rialto) et enfin de bâtir
un nouveau siège à côté des absides de l’église
des Frari (opposé au siège définitif) ainsi qu’une
église, où fut déposée, en 1490, la dépouille
mortelle de S. Roch.
Après avoir acheté des immeubles à côté de
l’église, en face des absides de l’église des
Frari et du dernier siège, entre le 1517 et le
1549 fut possible de bâtir le nouveau et fastueux
siège qu’on peut admirer depuis longtemps. A
partir de l’an 1564, le Tintoret commence son
travail magnifique...
La Confrérie est dédiée au Saint né à Montpellier
et vécu pendant le XIVème siècle qui avait quitté
sa vie confortable et, après avoir distribué ses
biens aux pauvres, avait décidé de partir vers
l’Italie pour se consacrer aux pestiférés. Tombé
malade lui-même près de la ville de Plaisance, il
fut nourri et soigné des bubons pestilentiels par
un chien qui lui apportait, chaque jour, un pain
dérobé à la table de son maître (qui deviendra son
seul disciple). Revenu dans sa patrie, bouleversée
par une guerre civile, il fut pris pour un espion
et jeté au cachot.
En ce qui concerne la dépouille mortelle de S.
Roch, il est certain l’an de son arrivée (1485) à
Venise ainsi que celui de son déplacement dans
l’église de S. Roch (1490). Il est par contre
controversé comment le corps du Saint soit-il
arrivé jusqu’à la ville de Venise. Certains disent
que des marchands portèrent la dépouille mortelle
de l’Allemagne, d’autres disent qu’elle provient
de Voghera (une petite ville dans la province de
Pavie) ou directement de Montpellier.
Il est aussi difficile de comprendre si ce corps a
été subtilisé ou pas, même si les archives de la
Confrérie racontent de la subtilisation par un
moine qui, sur demande du Guardian Grande (le
Grand Gardien) de la Confrérie et pour un vœu,
après une aventure rocambolesque, réussit à
pénétrer dans le château du comte Pietro del Verme
à Voghera et à soustraire le corps du Saint et
l’emmener jusqu’à la lagune.
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Depuis le sommet du campanile, dans
la
place S.Marco, la vue sur Venise est
étonnante...
autrefois on avait l’habitude d’en faire cadeau
aux hôtes illustres et Galileo Galilei a bien
profité de cette vue pour présenter au
Gouvernement Vénitien sa lunette astronomique en
1609...
Bâti à partir du IXème siècle sur des fondations
romaines préexistantes et ensuite entre le XIIIème
et le XIVème siècle, il fut terminé, après
plusieurs réfections et le tremblement de terre en
1511, entre le 1511 et le 1514.
Il s’agit du campanile le plus haut parmi les
campaniles et les clochers de la ville, nommé « le
papa des campaniles » : 98,60 mètres d’hauteur
avec un ange doré qui est là, au sommet, depuis le
6 juillet de l’an 1513...même s’il a été restauré
après l’écroulement du campanile, arrivé le matin
du 14 juillet du 1902, vers 10h...ce jour-là la
basilique Saint-Marc fut, heureusement, frisée par
les décombres...
Seulement une parmi les cinq cloches du campanile
échappait à ce désastre : celle nommée « Marangona »
car ses tintements étaient le signal pour
commencer et terminer le travail pour les ouvriers
(nommés « marangoni ») ainsi que celui pour le
début des réunions du gouvernement; elle était la
plus grande.
Pendant la reconstruction du campanile (entre le
25 avril - jour de Saint-Marc, patron de la ville
- du 1903 et le 25 avril du 1912) même l’ange et
les autres cloches furent restauré et fondues de
nouveau.
La cloche « Trottiera » qui tire son nom du « trotto »,
c'est-à-dire le « trot », car pendant son
tintement les patriciens commençaient leur
« course de trot » avec leurs chevaux pour
rejoindre à l’heure le Palais des doges pour faire
part de l’assemblée du Grand Conseil.
La cloche « Nona » qui sonnait à midi et celle
nommée « Mezza Terza » ou « des Pregadi » (les
sénateurs qui étaient priés - en dialecte vénitien
« pregadi » - par le doge de manifester leur avis)
qui annonçait les réunions du Sénat.
Et, enfin, la plus petite, nommée « Renghiera ou
Maleficio », « Maléfice », pour annoncer les
exécutions capitales. |
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